Terminus du Transsibérien, la plus longue ligne de train du monde … Après 7 nuits et 6 jours de voyage (en deux étapes) sur le Rossiya, nous l’avions rêvé, nous sommes à 9 288 Km de Moscou. Добро пожаловать во ВладивостокBienvenue à Vladivostok

C’est parti pour cinq jours de découvertes de la ville. Nous pourrons presque tout découvrir à pied depuis notre hôtel. Sauf l’île Russky, que nous ont fait découvrir nos amis Sergueï et Yulia (voir notre reportage).
La rue principale, ulitsa Svetlanskaya, nous sert de point de départ pour nos visites dans la ville. Mais n’allez pas croire que nos balades sont de tout repos. En effet, Vladivostok est une ville où l’on monte et l’on descend en permanence. Il y a plus de 20 collines à Vladivostok, que les habitants appellent  » Со́пка  » (sopka – petite colline). Et quand la topographie le permet, nous empruntons des escaliers, plus ou moins grands, faciles, vieillots … nous grimpons des centaines de marches tous les jours.
Nous arrivons sur la place principale, place Bortsov Revolyutsii, près du port. Nous n’avons pas accès à la cathédrale Spaso-Preobrazhensky, qui n’est pas tout à fait achevée. Sa construction aurait dû commencer vers 1912, initiée par l’impératrice Alexandra Feodorovna. Mais la Seconde Guerre Mondiale y a mis un terme. L’idée refait surface à la fin des années 1990, et c’est le patriarche Alexis II qui a choisi son emplacement en 2000. La construction a débuté en 2013. Quand elle sera achevée, ce sera la plus grande cathédrale de la province, avec 67 mètres de haut. Il y a de nombreux autres lieux de culte. La population est majoritairement de confession orthodoxe.

Pour avoir une vue sur le port, nous montons vers le parc Admiral’skiy Skver. Un petit parc très agréable avec des bancs pour se reposer. Depuis l’arc du Tsarévitch, futur empereur Nicolas II (1891 et reconstruit en 2003), appelé la Porte Orientale de la Russie ou Porte du Triomphe, on a une vue magnifique sur la mer et les navires de guerre amarrés. Une légende dit que lorsque l’on passe sous l’arc et que l’on fait un vœu, il sera nécessairement exaucé. Toujours dans ce parc, une très jolie petite chapelle, la chapelle Saint André (Храм Часовня Андрея Первозванного)

Vladivostok est une ville très animée, avec de nombreux bars et restaurants. Comme nous ne sommes pas loin du Japon et de la Corée, nous allons goûter aux spécialités de ces pays. On a apprécié le cadre et la nourriture du Tokyo Kawaï (sushis et wok). Juste derrière lui, le Korea House, autre décor, autre ambiance et plats excellents de Corée du Sud. Et à défaut d’aller déguster les crabes directement au Kamtchatka, nous avons testé ceux du restaurant Zuma, l’un des restaurants de fruits de mer locaux les plus appréciés. Je pense qu’en pleine saison il vaut mieux réserver. Ils ne proposent les crabes entiers qu’à partir de 5-6 personnes, alors nous dégusterons des ravioles au crabe et un wok au crabe … évidemment. Mais il y a un tas de restaurants et bars à découvrir à Vladivostok et nous n’avons que cinq jours ! Nous découvrons trop tard un restaurant Nord Coréen, Pkhenyan, que nous n’avons pas testé.

Dans la rue principale, en plus des nombreux magasins, on trouve un « mini market » Tiko. Ouvert en permanence, dont la devise est :  » des solutions simples accessibles à pied chaque jour ». Sur une surface moyenne, on peut trouver un assortiment varié de produits venus d’Asie. On hésite à prendre des bonbons au durian, le fameux fruit qui pue.

L’un des points de vue les plus pittoresques sur la ville est Орлиное гнездо Хилл (colline du Nid d’Aigle). C’est là qu’arrive le funiculaire de Vladivostok, que l’on prend dans la rue Svetlanskaïa. C’est Sergueï qui nous y emmène en voiture… enfin presque, on a encore pas mal de marches pour y accéder. Mais notre effort est récompensé ! A cet endroit il y a juste devant la statue des saints Méthode et Cyrille (fondateurs légendaires de l’alphabet cyrillique), une plate-forme d’où l’on peut admirer le meilleur panorama sur le magnifique pont Zolotoï, symbole de Vladivostok, et la baie de la Corne d’Or, nommée ainsi par le fondateur de la ville, Nikolaï Mouraviov-Amourski. En arrivant ici pour la première fois ici, il a remarqué que le paysage ressemblait à celui d’Istanbul.