Le nouveau marche-pied
Depuis quelques temps nous avions décidé de supprimer le marchepied électrique Thule monté d’origine sur Kipi. Nous n’avons pas encore beaucoup roulé dans de mauvaises conditions (sable, boue) mais il présente déjà quelques signes de faiblesse à l’ouverture ou la fermeture. On a d’ailleurs découvert que Thule proposait une protection contre la saleté pour ce marchepied coulissant … Evidemment très pratique et bien étudié pour le sprinter 4×4 🙂
De plus il est positionné assez bas et peut poser un problème de garde au sol. D’ailleurs des collègues « Grand Canyon S » l’ont déjà arraché !
Bon c’est parti pour faire un nouveau marchepied pour remplacer le Thule. Je commence par en réaliser le plan et les côtes. Je suis parti sur un concept qui n’existe pas encore, c’est un proto : Il n’a besoin d’aucune alimentation et aucune manipulation. Il se présente sous la forme d’un parallélogramme déformable. En position descendue, il ne dépasse pas plus du véhicule que le Thule. Sous l’effet d’un choc avant ou arrière, le marchepied se referme sur lui-même. Tout le mécanisme de rotation de chaque côté est en Inox ainsi que les quatre axes de rotation.
Ce qui m’intéresse dans ce projet : le gain de poids, la fiabilité et la discrétion. Pour nous, première manipulation : démonter le marchepied existant. Après avoir retiré le tiroir du bas du meuble de cuisine, on accède au câblage du marchepied.
Des câbles reliés à un interrupteur pour permettre l’ouverture et la fermeture du marchepied. Une autre série de fils électriques vient alimenter le boitier de commande Schaudt EMS 03-4, qui alimente aussi le buzzer et averti si on démarre le moteur avec le marchepied ouvert.
Il suffit juste de les déconnecter et de les protéger. On les laisse en place, ils peuvent servir pour autre chose …. En fonction de nos prochaines idées.
Sous le Sprinter, Patricia a découvert que la gaine qui contient les câbles de commande (qui passe du meuble de cuisine, puis sous le châssis pour arriver au marchepied) est fixée trop près du pot d’échappement et touche une attache du pot. La gaine est sérieusement entamée jusqu’aux câbles.
Il est pratique d’accès, tout en étant discret.
Il n’y a plus qu’à passer à l’étape de la peinture.
Ce sera du thermolaquage noir. Voilà on y est, c’est le grand jour, Cédric remonte le marchepied finalisé et peint.
On est satisfait du résultat qui correspond tout à fait notre projet.
Les trois photos ci-dessous pour montrer le résultat final:à gauche le marchepied déplié – au centre le marchepied replié, avec une petite barre de vérrouillage fixée par deux goupilles – à droite vue de face.
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Le caisson en aluminium
On en a profité pour demander à Cédric de fabriquer un petit caisson. Nous ne maîtrisons pas la technique du pliage de l’aluminium ni sa soudure. De plus il part au thermolaquage en même temps que le marchepied.
Ce petit caisson, se coulisse directement dans l’espace libre au niveau de la porte coulissante. Un antidérapant pour éviter qu’il ne glisse pendant le voyage.