Après les réparations au garage de Ioura à Oussolbe-Cibirsko, on traverse Telma, dominée par une cathédrale très jolie. Nous arrivons aux portes d’Irkutsk : Grande ville pour un petit véhicule… et il est déjà tard. Nous avons la chance d’être sur le trajet d’un grand concessionnaire Toyota. Après un peu de négociation et l’accord du directeur, nous nous installons pour la nuit dans leur parking, qui sera fermé. Ils ouvrent le matin à 9h00 et termine le soir à 21h00.
Jeudi 9 juin
La température a bien baissée; il ne fait que 8,5°C dehors à 7h00. Nous demandons si nous pouvons profiter du WiFi gratuit Toyota. Maxim Ovchinnikov m’installe dans le coin réservé aux enfants pour pouvoir en même temps recharger notre micro. Super sympa mon nouveau bureau !
Woki a droit un lessivage … Trouvent-ils le camion si sale ? Nous allons pouvoir coller les auto-collants « Mongolia Expédition » que le directeur nous a offert. Il aura droit aussi à une vidange, prévue vers Oulan-Bator… Mais l’occasion est trop belle. Vidange + graissage et divers contrôles : coût de l’opération = 6 200 Rb (155 euros), dépense prévue dans notre budget voyage. Ici ils sont bien équipés. En effet, ce Toyota Center est le distributeur officiel de Toyota d’Irkoutsk à Vladivostok. La superficie totale est d’environ 9.000 mètres carrés dont un espace zone de service de 2.826 mètres carrés, avec 28 postes de travail.

On peut lire sur leur site (www.toyota-irkutsk.ru) : Toyota Center Irkoutsk correspond à un certain nombre d’exigences strictes qui s’appliquent aux concessionnaires Toyota à travers le monde. Ils sont basés sur le concept des trois S : S pour Salle d’exposition propre – S pour Service Shop moderne et enfin S Shop (pièces de rechange ). Dans le hall, au niveau de l’espace client il y a un coin pour les enfants, un centre Internet avec deux micros à disposition et de grandes baies vitrées qui donnent sur l’atelier d’entretien où les clients peuvent suivre l’avancée des travaux.
Une remarque : Nous avons souvent évoqué le mauvais état des routes, des conducteurs imprudents, prêts à tout pour être devant, pour qui les lignes continues n’ont pas beaucoup de signification. Mais il y a une chose de très étonnante dans cette circulation un peu folle, c’est le respect des piétons ! On a toujours vu les voitures même circulant à grande vitesse, s’arrêter pour laisser passer les piétons. Ce qui n’est pas toujours le cas chez nous en France.
Autre chose concernant la conduite, ou plutôt les voitures. Certaines ont la conduite à droite, d’autres à gauche. Wadim nous avait expliqué que les voitures avec la conduite à droite sont des voitures importées du Japon, moins chères mais plus confortables. Décidément, Wadim aura été une source d’informations importantes. Plus nous approchons de l’Est de la Russie plus ces voitures sont nombreuses.

Irkutsk se trouve à environ 70 Km au nord du lac Baikal. C’est une belle ville avec de grandes allées, et toujours autant de circulation. Nous traversons le fleuve Angara et trouvons à stationner place Kirova. Anatole nous aborde dans un français correct, il est étudiant et a séjourné 7 mois à Paris.

Nous profitons de sa connaissance de la ville pour une visite guidée. Sur la place une grande exposition qui retrace l’histoire de la ville qui a été fondée en 1651 par une garnison Cosaque pour contrôler les Buryates. Elle a joué aussi un rôle important sur la route du thé et de la soie, avec des échanges avec la Chine et le tibet, et de l’ivoire avec la Mongolie. Les ¾ de la ville ont brûlé lors d’un gigantesque incendie en 1879. Puis reconstruite grâce à l’aide de généreux donateurs. Irkutsk est considéré comme le « Paris de la Sibérie ». Si vous passez par là et que vous souhaitez une visite guidée vous pouvez contacter Anatole (vovkanatolij**AT**yahoo.com en remplaçant **AT** par @)

En 1970, Irkoutsk a été inscrite dans la liste des villes russes protégées, en faisant partie des villes prioritaires pour la restauration de son centre historique. En effet, la construction des maisons en bois d’Irkoutsk a une grande valeur historique et architecturale. Les matériaux et les procédés de fabrication remontent aux anciennes traditions de l’architecture en bois de la Russie septentrionale.
Mais beaucoup de ces maisons sont en train de s’enfoncer dans le sol, certainement par manque de fondations et un climat très rude, parfois engloutissant le rez-de-chaussée. Et certaines de ces maisons bancales sont encore habitées et joliment décorées.

 

 

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