Vers les dunes de Merzouga

Jeudi 17 novembre, on quitte le Rekkam Boudnib et son équipe. Traditionnelle photo de départ sous la porte d’entrée … de sortie pour nous.

On traverse de nouveau cette région désertique mais qui voit apparaitre de nombreuses exploitations dont certaines ont une entrée digne d’un Domaine viticole français. Pour ceux qui auraient loupé l’épisode précédent, cette région bénéficie du Plan Maroc Vert. Ainsi de très grandes exploitations sont en train de voir le jour sur près 110 000 ha avec plantation de palmiers, pour les dattes. Mais avant d’espérer récolter ces fruits dans 7 ou 8 ans, il faut retirer toutes les pierres. Le montant de la subvention de l’état est en fonction du tonnage de pierres retirées.

Notre route nous mène dans la Vallée du Ziz, nombreuses palmeraies. Les dattes fraiches sont gardées dans de grand frigo ou congélateur et ressorties pour les repas du Ramadan. Arrêt déjeuner avant Erfoud, que nous ne ferons que traverser. Sur les murs des bâtiments de nombreuses peintures reprenant des scènes de vie pour égayer un peu les rues taillées au cordeau par les militaires. Ici c’est la région des fossiles. Il y a des magasins un peu partout le long de la route, de nombreux mollusques marins se sont retrouvés piégés ici. Il y a une carrière de fossiles mais on a vu aussi une enseigne : « Fabrication de fossiles » !

Rissani, petite ville aux portes du désert. Nous continuons vers Merzouga mais reviendrons à Rissani célèbre pour son souk, et une belle porte d’entrée de la ville.
On y est !! Au loin on aperçoit les dunes de l’Erg Chebbi. Au nombre de panneaux indiquant des hôtels, camps, auberges, tous avec des noms évocateurs du désert, on imagine le nombre de touristes en pleine saison. L’Erg Chebbi, plus connu sous le nom de dunes de Merzouga, est l’un des deux grands ergs du Sahara au Maroc. Elle sépare la vallée du Ziz et la frontière algérienne. On s’arrête au Ksar Sania, plus vers le sud. Cet endroit est super, au pied de la dune.

KAP dans les dunes de l’Erg Chebbi.

En fin d’après-midi, on fait un essai de photographie aérienne (KAP) avec le flowform. Mais peine perdu pas de vent. Du coup on fait une séance formation, et on explique comment ça fonctionne. Un touareg, avec beaucoup de bon sens, nous propose de monter sur son dromadaire, d’y attacher notre cerf-volant et de le faire courir très vite pour qu’il s’envole … le cerf-volant, pas le dromadaire. L’expérience nous semblant un peu délicate, nous déclinons son offre.

Le lendemain, nous partons plus vers le sud en empruntant une piste pour refaire une tentative de KAP. On voulait aussi échapper aux traces laissées par les dromadaires, les quads, les 4X4 ….
Toujours un vent très (très) faible et pas régulier. Nous sortons le Delta R8 rouge, sur la nacelle nous installons le Ricoh. Beaucoup d’efforts pour quelques clichés pas très hauts, mais cela en valait la peine.