Un printemps bien pluvieux. On profite d’un créneau pour partir vers l’Espagne et orienter notre trip vers les déserts espagnols : Los Monegros et Bardenas Reales.

Tarrega

Après un arrêt vers Gruissan, direction Tarrega. On flâne dans la vieille ville, de belles ruelles anciennes, beaucoup de magasin de chaussures, et une petite épicerie avec de très bons gâteaux et une boucherie qui propose du jambon « pata negra ». On termine cette belle découverte dans un endroit chaleureux à la décoration vintage : Vermuteria Major 25. On déguste l’un des 45 vermouths de la maison de tapas.

Monastère de Sigena

Le lendemain on prend la route, direction le Monastère de Sigena.
Au milieu du désert, se dresse cet énorme monastère féminin où se mêlent styles roman et gothique. Grâce aux importants dons qu’il a reçus à son époque, il est devenu l’un des monastères les plus riches et les plus beaux d’Aragon. Il logeait entre ses murs des reines, des princesses et des filles de familles nobles.  Pas de visites aujourd’hui, mais nous sommes accueillis par une dizaine de couples de cigognes. Un fabuleux spectacle !

Los Monegros

Le désert des Monegros (monts noirs) doit son nom aux anciennes forêts de pins et de sapins qui le recouvraient auparavant. Notre but : les tozales, des formations rocheuses creusées. 
Direction Sariñena, puis la piste A2221. Une descente impressionnante et caillouteuse nous attend. Nous n’avons croisé personne depuis ce matin, et comme Kipi est un (peu) lourd, nous décidons de faire demi-tour et de prendre notre tracé dans l’autre sens. Pallaruello, puis la piste HIUV 830. Piste un peu plus plate, avec des endroits délicats. On en prend plein les yeux. Et bien qu’il n’ait pas plu, il y a des zones de gadoue. A ne pas faire sous la pluie, au risque de déraper. Les ravins ne sont pas loin. Il faut aussi se méfier des serpents.

Un fera une halte à la « Cartuja de Monegros ». Petit village de 266 habitants et café super sympa. Le matin la camionnette d’un épicier ambulant vient livrer du pain. Il a bien sur la chartreuse Notre-Dame-des-Sources, première à être fondée au royaume d’Aragon, qui date de 1507.

Bardenas Reales

Le désert des Bardenas Reales, appelé couramment les Bardenas, au sud-est de la Navarre, s’étend sur 42 000 hectares. Ce qui en fait le plus grand désert d’Espagne et d’Europe. Les Bardenas sont divisés en trois secteurs : La Blanca, La Negra et El Plano

Très différent de Los Monegros. Plus accessible, d’ailleurs on y croise quelques camping-cars. On se rend au centre d’information, qui se situe dans la Finca de los Aguilares, car le circuit est balisé, entre la zone militaire (le polygone de tir) et la réserve pour les oiseaux, peu de possibilité de faire autrement.

La Bardena Blanca est la dépression centrale, aux sols souvent blanchâtres et nus et à l’aspect désertique. El Plano est une terra alluviale élevée presque plate, dont les sols proviennent des apports de la rivière Aragon. La Negra se caractérise par l’existence de grandes plaines formées par des strates horizontales calcaires, les talus recouverts de pins et de yeuses et sa terre foncée, sont sans doute à l’origine de son nom.

On a la chance d’être seuls sur cet itinéraire. La Blanca offre un spectacle inoubliable, avec des formations géologiques spectaculaires. On y trouve des cheminées de fée, collines tabulaires, … A chaque arrêt des photos … et bien sûr le Castildetierra, l’emblème du Parc Naturel des Bardenas Reales.
Le temps ne va pas tarder à se gâter…. Nous reviendrons pour découvrir La Negra et El Plano.

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