Le tour de l’île de Santiago

Aujourd’hui c’est avec Mario que nous poursuivons la viste de l’île de Santiago. A programme : le tour de l’île … Rien que çà !!
On a toujours cette brume qui n’en finit pas, et ce vent, l’harmattan que les insulaires appellent aussi lestrada. On quitte Praia, route à l’intérieur des terres, vers Sao Felipe, Sao Domingos. On traverse des cultures de cacahuètes, des calabaceiras (fruit des baobabs) surtout consommés en jus, et grâce à l’irrigation au goutte à gouttes on trouve aussi des haricots et des pommes de terre. Nous traversons Sao Teves, puis une route pavée nous conduit jusqu’au jardin botanique de São Jorge.

Le jardin botanique de São Jorge

São Jorge bénéficie d’un climat agréable, frais et humide. C’est certainement grâce à ce climat qu’on y trouve le seul jardin botanique du Cap Vert. Ce jardin a été créé en 1986 et porte le nom du botaniste franco-portugais Luís Augusto Grandvaux Barbosa.

Ce jardin est connu sous le nom jardin botanique L. Grandvaux Barbosa. Il a été financé par des fonds français. Situé à 400 m d’altitude, c’est un véritable oasis de 20 000 m2, composé de 110 types de plantes différentes dont 10 espèces rares. Il a été créé pour sauvegarder quelques espèces endémiques de l’archipel et pour les multiplier. on y trouve aussi des plantes médicinales et de l’Aloe Vera. Mario nous explique que normalement c’est un havre de verdure, mais en ce moment c’est assez sec.

Assomada

On reprend la route, on longe le village de Picos. Santiago recèle de petits villages, de ports, de crètes, de vallées absolument extraordinaires. Mais la terre est rare et les pentes des collines sont exploitées au maximum. Nous arrivons à Assomada. En créole on dit Somada. Située au centre de l’île de Santiago, c’est le siège de la municipalité de Santa Catarina. On découvre le marché.

Véritable marché à l’africaine, c’est le point de ralliement de toutes les populations environnantes. Il et surtout très important les mercredi et samedi. On vend partout, sur les trottoirs, dans des échoppes de fortune, parfois à même le sol. Beaucoup de poissons, chinchards, maquereaux, …. des petits stands avec des fruits, des jus, des savons artisanaux, en fait un peu de tout … en vrac.

Mario nous montre la différence entre l’ail local (très petit) et celui importé de Chine (plus gros). Je teste les graines de calabaceiras. On dit que cet un « super aliment » – riche en antioxydants, deux fois plus de calcium que le lait … J’espère juste bien les digérer ! Pendant ce temps Patrick rencontre un « collègue » couturier, du nom de Pappy. Ils échangent sur leur façon de coudre.