Lundi 20 juin
Route de Dashinchilen à Harhorin (ou Kharkhorin) sans encombre mais sous la pluie. Nous dînons et passerons la nuit au Morin Jim Café. Cette guesthouse propose aussi un hébergement dans des gers. Nous y rencontrons quelques français et des anglais. Ce café sert aussi de base pour des treks en chevaux (www.horsetrails.com). Une bonne adresse à retenir vu la taille de la ville. Accueil très souriant, et un pain fait maison … ici les hivers sont rudes. L’an dernier il a fait jusqu’à – 45°C. Beaucoup d’animaux, dont des chevaux sont morts. Tuva nous raconte qu’une partie de sa famille à perdu tout son troupeau et est partie s’exiler dans la banlieue de OB. La vie est dure en Mongolie et seuls les plus robustes (hommes et animaux) s’en sortent. Elle conclue « it’s the mongolian life« .
Mardi 21 juin
Toujours un temps maussade, il fait 12°C et il pleut un peu. Visite du Monastère d’Erdene Züü sous un ciel un peu plombé (7000 MNT environ 5 euros pour nous deux). La construction de ce monastère (3 temples) a commencé en 1586, pour abriter des tangka (peinture sur soie) offerte par le Dalaï-lama au Khan de Mongolie L’enceinte est composée de 108 stupa.

Au fur et à mesure, d’autres temples ont été construits. Ainsi en 1872, il y avait environ 62 temples et plus d’un milliers de moines. Mais à l’époque soviétique presque tous ont été rasés (les temples, pas les moines !). Ce n’est qu’en 1990 que des moines ont été de nouveau autorisés à y résider.

Dans l’enceinte du monastère (400 m de côté) il ne reste aujourd’hui que le temple du dalaï-lama, les trois temples d’Avdai Sain khan, avec une architecture chinoise. Un peu plus loin, le stupa d’or, entouré de huit petit stupa. A l’époque, il y avait une très grande ger, 45 m de diamètre et 15 m de haut. Mais aujourd’hui, il ne reste rien de cette yourte.

On allait partir, mais le temps s’améliore et le vent se lève un peu. On sort le flowform et la GoPro, petit matériel pour petit vent. De plus le grand angle permettra de prendre des clichés de cette grande enceinte. Nous montons assez haut, plus que les 150m autorisés en France. Woki à l’air bien seul dans ce paysage assez désertique.