Meknès, Ville impériale

Dimanche 13 novembre – Après un arrêt de deux jours à Moulay Bousselham, nous reprenons la route vers Meknes. On croise plus de charrettes, chevaux et ânes que de voitures. Nous traversons quelques villages, encombrés de sacs plastiques. Puis nous atteignons la N1, très belle route. Sidi-Kacem est une grande ville, beaucoup de marchands ambulants qui proposent des petites bananes (0,80 euros/Kg)

Le paysage change, plus vallonné, plus sympa et plus propre. Il y a de nombreux contrôles de police, mais aucun pour nous. Arrivée à Meknès on trouve facilement le parking pour se garer et passer la nuit, entre la Ville Impériale et la Médina, grâce à l’application Overlander (40 MAD). Woki est en sécurité, entre la prison et le golf royal. On enfile une bonne paire de chaussure et allons à la conquête de la Ville Impériale, de la Médina et du Souk. Le mausolée de Sultan Moulay Ismail est malheureusement fermé pour travaux.

Dans la ville Impériale, les greniers à sel. Construits vers la fin du 17ème siècle sous le règne du Sultan Moulay Ismail, ils faisaient office de magasins où étaient entreposés les réserves alimentaires de la ville, mais aussi le foin et le grain prévus pour nourrir les chevaux du souverain. Cet édifice aux dimensions impressionnantes, comporte 10 salles. Chaque salle avait un puits alimenté par une noria. Le plafond est à 9m de hauteur.

On passe le reste de l’après-midi dans le marché de la Médina. Sous les porches, des halles bien organisées. Il y a le coin des olives, des fruits, des dattes, de la viande (morte et vivante), des plastiques. On fait quelques achats pour le repas du soir, avec des vendeurs très sympas.

Sur la place El Hedim, au fur et à mesure que la nuit approche, des étals, des petits commerçants et même des charmeurs de serpents s’installent. De plus en plus peuplé et bruyante, nous quittons la place, traversons entre les voitures qui roulent comme elles veulent et les calèches à touristes. Nous regagnons notre coin plus tranquille.

Nous devions visiter Fès, qui est construite sur le même schéma : la ville nouvelle, la ville impériale et la médina.  Mais nous décidons que ces grandes villes, même impériales, ne correspondent pas à notre façon de voyager. Nous recherchons un Maroc plus authentique, avec des personnes qui ne voient pas en nous que le touriste à qui on peut vendre n’importe quoi à n’importe que prix.