Niché au pied des montagnes, face à l’océan atlantique, Ponta do Sol (pointe du soleil) est une charmante petite ville. Sur une grande place, assez vide, la mairie et l’église N. Sra do Livramento, bel édifice tout blanc. Au centre ville, des ruelles pavées, des petites maisons colorées, une atmosphère nonchalante. Et on ne pouvait pas rêver mieux : notre hôtel donne sur le petit port. Nous sommes attirés par le bruit des cartes jetées avec bonne humeur sur la table.
Pour fêter notre dernière île, nous goûtons le fameux vin de Fogo. D’ailleurs, la quasi-totalité du vignoble se trouve au centre de l’île de Fogo, île la plus chaude du Cap vert.

Après une bonne nuit, bercé par le bruit de l’océan, nous déambulons dans la ville. C’est comme cela que l’on apprécie les villes, en se perdant dans les ruelles bordées de palmiers et d’élégantes bâtisses coloniales.
Nos pas nous emmènent directement (enfin après  avoir escaladé un muret) sur la piste de l’aérodrome désaffecté qui portait le nom du premier président de la République populaire d’Angola, Agostinho Neto (dans les années 1960 il vécu à Ponta do Sol). Impressionnant de marcher ici, sur la piste en imaginant que de petits avions s’y posaient. Mais les conditions météo locales dangereuses ont eu raison de cet aérodrome, dont l’aérogare est complètement laissé à l’abandon.

 

De petits amuse-gueule offerts à l’accueil, ambiance musicale tous les soirs, on dîne dehors face à l’océan … nous voici à la Caleta. On ne peut pas louper ce restaurant à la façade bleu océan et au bar en forme de bateau. Ici, pas de Wifi, le maître-mot est la rencontre, le partage et bien sûr la dégustation des plats locaux : poissons, assiette de fromage local, …en petite ou grande faim. Il est préférable de réserver. Une particularité pour ce restaurant : le boycott de plusieurs marques de soda parce qu’elles ne proposent que des bouteilles en plastique et que « le cap-vert n’est pas une poubelle« .
D’autres lieux proposent aussi de bons plats et une ambiance nocturne à ne pas louper, d’autant plus que l’on se sent en toute sécurité, malgré les rondes de la voiture de police.